jeudi 7 août 2008

Toujours concernant Iggy

Maintenant que la question sur la nudité sur cette semblé éludée (voir mon article à ce sujet), voici quelques infos tirées de mes lectures de "The Dark Stuff, de Nick Kent" :

Son vrai nom : James Osterberg (Jimmy pour les intimes)

La naissance d'Iggy : extraits d'une interview datant du printemps 1979 et du livre sus-nommé ; "c'est au lycée que je suis devenu un vrai benêt, quand je me suis retrouvé à subir l'incroyable cruauté dont les enfants sont capables. Il n'y a pas plus cruel qu'un gosse. Et ceux qui sont le mieux équipés en la matièrs sont les enfants de la haute bourgeoisie, ceux dont les parents sont pleins aux as, ont des grosses bagnoles et la parole facile. Chaque fois que j'essayais de m'exprimer, on me riait au nez, et ça finissait pas peser. On me considérait comme un gamin bizarre : "Ah oui, celui-là, il est bizarre." J'étais aussi extrêmement timide, extrêmement hors du coup, extrêmement malhabile, et je n'étais jamais habillé comme il faut. J'avais aussi un drôle d'allure, pour la bonne raison que mon père, un militaire, me forçait à porter la coupe de cheveux réglementaire.
Mais tout cela n'a eu qu'un temps. Bientôt j'ai appris à manifester beaucoup d'agressivité à l'égard des autres. J'ai surtout appris un truc vital, indispensable : faire du rock'n'roll. J'ai empêché mes parents de continuer à m'habiller, et je me suis transformé en un putain d'enfoiré de cynique, ce que j'ai toujours été par la suite avec les Stooges." Soudain son visage, qui fait alors penser à un croisement entre Alfred E. Neumann et Klauss Kinski, se fend d'un diabolique sourire de personnage de BD, alors qu'il annonce triomphalement : "Iggy était né ! Et ça n'a pas changé depuis !".

Sa tentative de suicide sur scène au Max's Kansas City : "J'avais tout le temps envie de mourir. C'est comme l'incident au Max's Kansas City. Tout le monde a cru que j'étais tombé sur du verre brisé par accident. Alors que... c'était juste que je n'arrivais plus à me supporter. Je suis allé derrière les amplis avec un éclat de verre, j'avais décidé de me trancher la veine jugulaire. Mais je n'ai pas eu le cran d'aller jusqu'au bout... [...] A la place, je me suis coupé à la poitrine."

Raw Pawer et son mixage : s'il est aussi massacré, c'est qu'Iggy lui-même et Williamson s'en sont occupé, puis plus tard David Bowie. C'étaient leurs débuts...

Après une chanson des Beach Boys qui m'a permis d'illustrer mon propos, mais dont je ne suis pas particulièrement fan, en voici une qu'est bonne :

Découvrez Iggy & the Stooges!

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